Ah ! Enfin un texte qui fâche ! Jésus le doux devient d’un coup très exigeant. Il est de mauvaise humeur et il balance de bien mauvaises nouvelles. Un texte qui fait froid dans le dos. Mais que préférez-vous ? Un texte qui dérange ou un texte qui nous arrange ? Car en plus, ce texte ne s’adresse pas aux méchants pharisiens hypocrites et intransigeants, mais à ceux qui veulent suivre Jésus. Alors ?
Si seulement, dit Jésus, si seulement vous aviez de la foi comme une graine de moutarde… Et vous ? Avez-vous la foi ? Ou vous aussi vous trouvez que c’est difficile ? Pensez-vous que tous ceux qui sont assis à côté de vous ont la foi ? Ou pensez-vous que, eux aussi, sont en train de traverser des difficultés dans leur foi ?
Rire avec Dieu, rire devant Dieu, rire à cause de Dieu, rire contre Dieu peut-être aussi ? Je veux partir d’un postulat de base avec lequel il est possible que vous soyez en désaccord : « Si ton Dieu ne t’a jamais fait rire et si tu ne peux pas rire avec lui, change de Dieu ! » Parce que, dans ce cas, ce dont tu parles n’est pas une Bonne Nouvelle, ce à quoi tu te réfères n’est pas l’Evangile…
Burkini et soutane, même combat, même hystérie collective. Hier les catholiques, aujourd’hui les musulmans. Et pourtant… Tareq Obrou (imam de la mosquée de Bordeaux) dénonce ce qu’il appelle « la bédouinisation de l’islam »... Alors commençons par balayer devant notre porte. Si cette affaire de voile n’est pas coranique, on ne peut pas en dire autant de la Bible : Toute femme qui prie ou prophétise tête nue fait affront à son chef… Insupportable à nos oreilles, que faire de ces paroles bibliques sans renoncer à l’autorité des Ecritures ?
Mais Seigneur notre Dieu, qu’est-ce qu’il a cet homme pour que Toi, dans toute ta Gloire et toute ta Majesté, tu prennes soin de lui comme ça ? Ne peux-tu pas lui dire au moins d’ouvrir un peu les yeux et de relever la tête pour qu’il regarde autour de lui au lieu de se regarder le nombril comme un orgueilleux qu’il est ? Ne peut-il pas ouvrir les yeux ? Il verrait que tu es partout présent, magnifique sur toute la terre, plus éclatant que le ciel. Qu’il ouvre enfin grand les yeux et qu’il admire ! Qu’il arrête de faire le malin et qu’il laisse monter en lui ce sentiment si fort d’émerveillement et de gratitude devant l’évidence.
Il n’y a pas de meilleur moment pour confirmer son baptême que le jour de Pentecôte. Parce que cette fête nous rappelle comment notre Dieu a déchiré le ciel pour descendre sur Jésus comme une colombe pour lui dire « Tu es mon Fils bien aimé, en toi j’ai mis toute ma joie », de la même manière qu’il a déchiré le ciel pour descendre sur les disciples le jour de la Pentecôte comme des langues de feu.
Jésus chasse les marchands du temple. C’est un des épisodes les plus connus de la vie de Jésus et réellement le SEUL où l’on voit Jésus agir de manière violente. Est-ce choquant ? Oui. Il faut bien l’avouer. Que nous soyons confrontés à la violence d’un monde dur, c’est une triste réalité. Que Jésus ait été confronté lui-même à cette violence du monde, c’est aussi une réalité puisqu’il en est mort. Mais que lui-même ait participé activement à cette violence du monde, cela pose question. Que s’est-il passé exactement ce jour-là ?
« On vous souhaite tout le bonheur du monde et que quelqu’un vous tende la main. Que votre chemin évite les bombes, qu’il mène vers de calmes jardins… » Connaissez-vous cette chanson des « Kids United », un groupe d’enfants et d’adolescents créé en 2015 dans le cadre d’une campagne de l’Unicef pour reprendre « les plus belles chansons célébrant la paix et l’espoir » ? « On vous souhaite tout le bonheur du monde pour aujourd’hui comme pour demain. Que votre soleil éclaircisse l’ombre, qu’il brille d’amour au quotidien… »
Est-ce une erreur d’appréciation de ma part de dire que nous avons un problème avec la prière ? Loin de moi l’idée de mettre tout le monde dans le même panier. Mais il n’empêche : les prières familiales ont quasi disparu et nombreux sont ceux qui ont perdu le mode d’emploi. Comment prier ? A qui s’adresse notre prière ? Que peut-on dire ? Et si on s’adresse à Dieu alors pourquoi ce silence ? Pourquoi prier ? Pour sauver Notre Dame ou pour guérir son cancer ? Au fond, qu’attendons-nous de notre prière ?
Toutes les religions sont-elles intolérantes ? C’est la question qu’on peut légitimement se poser quand on entre dans cette histoire : Nous vous avions sévèrement interdit d’enseigner au nom de cet homme-là ! dit le grand prêtre. Quelle est la légitimité d’un pouvoir religieux pour fonctionner comme une police de la pensée, pour revendiquer le droit de dire le vrai et de sanctionner et interdire les autres manières de vivre, de penser ou de croire ?
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