Quel est votre état d’esprit ce matin ? Comment encaissez-vous ce double choc des fanatiques islamistes qui s’en prennent aux chrétiens et du re-confinement généralisé pour tenter de juguler cette pandémie que nous espérions derrière nous ?
Je vous propose de réfléchir à ce qui fait naître l’espérance dans le cœur de l’homme. Quelle est sa source ? Je ne parle pas ici des optimistes qui voient toujours le verre à moitié plein. Je ne parle pas non plus de celles et ceux qui affrontent un burn out ou une dépression. A votre avis qu’est-ce qui donne naissance - ou pas - à l’espérance ? Vous-mêmes, avez-vous de l’espérance ?
J’ai toujours été très étonné de la facilité avec laquelle on évoque « les valeurs chrétiennes ». En quoi ces valeurs que nous revendiquons sont-elles spécifiquement chrétiennes ? Il est par contre un enseignement du Christ que nous avons étrangement un peu plus de difficulté à assumer et encore plus de peine à mettre en pratique : Aimez vos ennemis, dit Jésus. Priez pour ceux qui vous font souffrir. Personne d’autre que lui ne dit cela. C’est donc la seule valeur qui puisse être authentiquement et spécifiquement revendiquée par les chrétiens sans être accusés de captation d’héritage.
Pour définir la foi protestante, il est une formule qui fait mouche à chaque fois : le Salut par la Grâce… C’est comme une formule magique qu’on répète mais que personne ne comprend… Le Abracadabra des protestants ! De quoi parlons-nous ?
Si seulement, dit Jésus, si seulement vous aviez de la foi comme une graine de moutarde… Et vous ? Avez-vous la foi ? Ou vous aussi vous trouvez que c’est difficile ? Pensez-vous que tous ceux qui sont assis à côté de vous ont la foi ? Ou pensez-vous que, eux aussi, sont en train de traverser des difficultés dans leur foi ?
Il n’y a pas de meilleur moment pour confirmer son baptême que le jour de Pentecôte. Parce que cette fête nous rappelle comment notre Dieu a déchiré le ciel pour descendre sur Jésus comme une colombe pour lui dire « Tu es mon Fils bien aimé, en toi j’ai mis toute ma joie », de la même manière qu’il a déchiré le ciel pour descendre sur les disciples le jour de la Pentecôte comme des langues de feu.
Penser la création d’un point de vue théologique et éthique n’est pas une nouveauté : cela a commencé chez les précurseurs du protestantisme, notamment Saint Augustin. Tout commence par l’acte créateur de Dieu. Dieu ordonne, Il fixe des limites entre les ténèbres et la lumière, entre la terre et les eaux. De fait, la Bible et l’histoire humaine nous enseignent que c’est l’absence de limites qui crée le chaos...
11 novembre 2018. 100 ans déjà. La « Der des Der », clamait-on sur un ton des plus convaincu, « Plus jamais ça ! » Au risque de vous choquer, j’en ai plus qu’assez de ces commémorations pour la paix, de ces prières pour la paix, de ces messages de paix avec des chefs d’Etat entourés de chansons d’enfants et de gerbes de fleurs… Je ne crois pas que cela change quoi que ce soit à la réalité. Je pense qu’on se paie de mots. Je pense qu’on se donne bonne conscience à bon compte. Je pense que ce ne sont là que des postures faciles qui ne coûtent rien et qui ne changent rien.
La fidélité éprouvée provoque l’espérance et l’espérance ne trompe pas… dit l’apôtre Paul. L’espérance ne trompe pas… Est-ce que cela se vérifie réellement ? Est-ce que nous pouvons construire notre vie sur de l’espérance ? Et d’ailleurs, que nous est-il permis d’espérer concrètement ? Si nous partons du constat que je formulais la semaine dernière d’une catastrophe écologique inéluctable, faut-il nous tourner vers l’au-delà ?
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