Après a voir médité avec le pasteur Samuel Amédro le dernier dimanche de juin la parabole de l’ivraie et du bon grain, puis dimanche dernier avec votre serviteur sur celle du semeur, je vous invite aujourd’hui à méditer sur trois courtes paraboles portant successivement sur le « trésor caché », la « perle de grand prix » et le « filet » qui ferment le chapitre 13 de l’évangile de Matthieu.… Lire la suite
C’est toujours avec beaucoup de précaution et beaucoup d’humilité qu’il faut aborder les paraboles ; elles paraissent, en effet, à la lecture, faciles à déchiffrer, car elles parlent par allégories, par images très concrètes et leur pédagogie semble à la fois efficace et simple. La parabole du semeur n’échappe pas à la règle.… Lire la suite
« Heureux les doux, ils recevront la terre en partage » Heureux les doux…En vérité, en vérité je vous le dis… les pasteurs devraient être les 1ers à écouter ce qu’ils prêchent ! Parce que vous me connaissez un peu et vous savez que je suis tout sauf un doux : nerveux, passionné, bouillonnant, inquiet, angoissé, avec une dose de violence en moi… mais certainement pas un doux.
Moi je me demande si Jésus n’était pas africain ?? Il n’y a pas de prédication dite par un prédicateur africain qui ne contienne pas une petite histoire, un proverbe plein de sagesse et de malice et qui explique les choses d’une manière décalée et souvent plus profonde qu’un long développement qui voudrait décrire et chercher des preuves…
C’est l’histoire d’un gars qui va consulter un psychiatre : « Docteur, j’ai un problème.
Tous les soirs, quand je suis au lit, j’ai l’impression qu’il y a quelqu’un caché dessous. Alors je me relève pour regarder sous le lit, et là bien sûr il n’y a personne. Je me recouche, mais au bout d’un moment je me dis que je n’ai peut-être pas bien regardé.… Lire la suite
Depuis que nous connaissons la date du déconfinement, notre monde est entré en effervescence, entièrement focalisé sur « le jour d’après ! » Dès lors, au moment de prendre la parole à notre tour, en tant que chrétiens, permettez-moi de mettre les pieds dans le plat et de parler franchement. À partir d’où parlons-nous ? Est-ce que nous visons le Bien ? Le mieux ? Le meilleur des mondes possibles ? Bien sûr… c’est ce que nous faisons. Mais est-il besoin d’être chrétien pour cela ? Est-ce que Jésus n’a pas raison ? Est-ce que les païens ne recherchent pas sans arrêt tout cela ?
Imaginez une seconde que l’épisode se déroule aujourd’hui… Est-ce que le scénario élaboré par Jésus pour son entrée à Jérusalem ne tournerait pas immédiatement au fiasco ? Qui obéirait sans broncher ? Personne n’aurait confiance. Ni les disciples pour oser prendre des véhicules qui ne leur appartiennent pas, ni les propriétaires pour les laisser partir avec ces véhicules sans broncher, et encore moins la foule nombreuse pour chanter des Psaumes de louange sur son passage dans la rue… Qui oserait imaginer une chose pareille ?
J’ai toujours été très étonné de la facilité avec laquelle on évoque « les valeurs chrétiennes ». En quoi ces valeurs que nous revendiquons sont-elles spécifiquement chrétiennes ? Il est par contre un enseignement du Christ que nous avons étrangement un peu plus de difficulté à assumer et encore plus de peine à mettre en pratique : Aimez vos ennemis, dit Jésus. Priez pour ceux qui vous font souffrir. Personne d’autre que lui ne dit cela. C’est donc la seule valeur qui puisse être authentiquement et spécifiquement revendiquée par les chrétiens sans être accusés de captation d’héritage.
Faisons usage de notre esprit critique et essayons ensemble d’analyser comment fonctionne aujourd’hui cette attente d’un nouveau messie ? Nul besoin pour cela de vous abonner à Netflix quoique vous pourriez bien être captivés comme moi à regarder les 10 épisodes de cette première saison qui fait beaucoup parler d’elle. Je me propose de décrypter avec vous le fonctionnement de notre messie d’aujourd’hui. Quelles sont les raisons du succès messianique de cet inconnu poursuivi par les foules ? Quel est donc le secret de son charisme ?
En quoi l’enfant est-il à ce point porteur de salut, figure privilégiée de la présence de Dieu parmi nous ? Comment comprendre cela avec profondeur sans verser dans le « jeunisme » ambiant qui voudrait nous faire croire que toute nouveauté est bonne à prendre par principe et que les anciens ne seraient que des conservateurs frileux. Il ne faudrait pas non plus que nous cédions aux sirènes de la régression émotionnelle un peu niaise comme celle qui fait bêtifier les grands-parents au-dessus des berceaux.
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