En ce deuxième dimanche de l’Avent, je ne sais pas si ce matin vous avez décidé de venir au culte pour vous faire bousculer, traiter de vipères comme la foule venue à la rencontre de Jean-Baptiste ou menacer d’être brûlé dans un feu qui ne s’éteint pas comme l’indique la phrase finale de ce passage percutant ?
Je pourrais essayer de vous rassurer en vous disant que ces paroles apocalyptiques s’adressaient plutôt aux pharisiens et aux sadducéens mais nous savons bien que nous leur ressemblons.… Lire la suite
Lectures Bibliques : 2 Pierre 3, 8-14, Marc 1, 1-8, Esaïe 40, 1-5.9-11
Prédication
Chers frères et sœurs, lorsque l’évangéliste Marc fait précéder la prédication de Jean Baptiste au désert par les mots commencement de l’Evangile de Jésus-Christ (Mc 1, 1), il affirme que la prédication et le baptême de la conversion sont au commencement de l’Evangile de Jésus-Christ : c’est-à-dire que la conversion, prêchée par Jean Baptiste au désert, est la racine, l’origine de l’expérience chrétienne mais aussi le principe directeur du culte chrétien et bien sûr de notre Eglise qui se veut toujours prête à la Réforme (Ecclesia semper reformanda).… Lire la suite
Qu’attendons-nous pour changer le monde ? J’aimerais tellement que nous quittions tous ce temple (petits et grands) en nous disant : moi, à mon petit niveau, je peux faire quelque chose pour changer le monde et Noël va m’aider. Et pour changer le monde, 3 stratégies s’affrontent : la soustraction, l’abstention, l’addition.
C’est toujours avec beaucoup de précaution et beaucoup d’humilité qu’il faut aborder les paraboles ; elles paraissent, en effet, à la lecture, faciles à déchiffrer, car elles parlent par allégories, par images très concrètes et leur pédagogie semble à la fois efficace et simple. La parabole du semeur n’échappe pas à la règle.… Lire la suite
Vous venez d’entendre deux visions de l’avenir : celle d’Esaïe et celle de Jean le baptiseur. A chaque fois, la même annonce du Règne de Dieu qui vient, tout proche… Et pourtant les mots pour le dire sont radicalement différents. La différence de message est telle qu’on peut légitimement se demander si l’un des deux se trompe… On a d’un côté une vision utopique radicalement non-violente. De l’autre nous recevons en pleine face une description catastrophique qui annonce la destruction de notre monde pourri.
Jésus chasse les marchands du temple. C’est un des épisodes les plus connus de la vie de Jésus et réellement le SEUL où l’on voit Jésus agir de manière violente. Est-ce choquant ? Oui. Il faut bien l’avouer. Que nous soyons confrontés à la violence d’un monde dur, c’est une triste réalité. Que Jésus ait été confronté lui-même à cette violence du monde, c’est aussi une réalité puisqu’il en est mort. Mais que lui-même ait participé activement à cette violence du monde, cela pose question. Que s’est-il passé exactement ce jour-là ?
Croyez-moi, la vie de prophète n’est pas chose aisée… Prendre publiquement la parole en temps de crise, quand tout va mal et que l’avenir est en jeu, il faut déjà être pas mal assuré de ce que l’on a à dire… Mais quand en plus votre parole n’est pas particulièrement agréable à entendre parce qu’elle prend les auditeurs à rebrousse-poil et que, du coup, cela comporte un certain risque personnel, là, pour le coup, les candidats-prophètes ne se bousculent pas vraiment au portillon !
Je veux ce matin parler du Diable, du Satan, du Démon, de Lucifer… Quel que soit le nom qu’on lui donne, le diable existe-t-il ? Je suis donc allé explorer les Ecritures à la recherche de textes emblématiques qui pourraient nous éclairer. Et j’ai découvert qu’il n’y a pas une mais trois manières très différentes de répondre à la question.
Vous êtes donc venus… C’est pour moi un sujet d’étonnement et de gratitude. La parabole que Jésus nous raconte ce matin m’a donné à réfléchir et me pose une question : qu’est-ce qui a fait que ce matin vous ayez décidé de venir au culte ? Quelle fut votre motivation, votre moteur intérieur ?
Un autel pour un dieu inconnu… Il y a donc à Athènes, dans l’espace public, de l’espace pour l’inconnu, une place pour l’ouverture, une envie de nouveauté, un creux possible pour la quête, la recherche, le questionnement. Paul, curieux, découvre que les athéniens sont, eux aussi, des gens qui cherchent, des gens qui questionnent, qui réfléchissent, ouverts sur l’inconnu : Au Dieu inconnu… Ce que vous vénérez ainsi sans le connaître, c’est ce que je viens, moi, vous annoncer. Une rencontre est possible quand on arrête de juger l’autre.
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