Si seulement, dit Jésus, si seulement vous aviez de la foi comme une graine de moutarde… Et vous ? Avez-vous la foi ? Ou vous aussi vous trouvez que c’est difficile ? Pensez-vous que tous ceux qui sont assis à côté de vous ont la foi ? Ou pensez-vous que, eux aussi, sont en train de traverser des difficultés dans leur foi ?
Peut-être la plus grande expérience missionnaire du XXème siècle a-t-elle été l’évangélisation protestante de la Chine. L’Eglise de Chine – c’est le seul pays où quand on parle de « l’Eglise » c’est de la protestante qu’il s’agit- l’Eglise de Chine comprend aujourd’hui pas loin de 55 millions de membres et son expansion date des années 70 du siècle dernier. Quand vous demandiez dans les années 80 à des protestants chinois l’origine de cette expansion la réponse était toujours la même. Au moment de la révolution culturelle de Mao Zedong des millions de personnes ont été envoyées en redressement culturel et politique au fin fond des provinces et là, ces personnes désemparées, isolées, coupées de leurs familles, ont souvent été accueillies par des chrétiens chinois protestants qui leur ont dit : « Que la paix soit avec vous ! ».
Est-ce une erreur d’appréciation de ma part de dire que nous avons un problème avec la prière ? Loin de moi l’idée de mettre tout le monde dans le même panier. Mais il n’empêche : les prières familiales ont quasi disparu et nombreux sont ceux qui ont perdu le mode d’emploi. Comment prier ? A qui s’adresse notre prière ? Que peut-on dire ? Et si on s’adresse à Dieu alors pourquoi ce silence ? Pourquoi prier ? Pour sauver Notre Dame ou pour guérir son cancer ? Au fond, qu’attendons-nous de notre prière ?
La résurrection de la chair est devenue, me semble-t-il, un point aveugle de la foi chrétienne. Personne n’y croit plus vraiment et nombreux sont ceux qui, au moment de réciter le Credo, dit Symbole des Apôtres, s’abstiennent de prononcer la phrase fatidique : « Je crois à la résurrection de la chair », pratiquant une sorte de « restriction mentale »...
« Maître, réprimande tes disciples ! » Jésus répond : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront ! Je me demande si la prophétie de Jésus n’est pas en train de se réaliser… Depuis des mois fleurissent un peu partout, sur la A86, sur la A15, sur le périphérique, dans les rues de Paris et en banlieue, sur les murs, les boîtes aux lettres, des murs de chantiers, des palissades, toujours le même graffiti tagué avec un unique message qui saute aux yeux : « Jésus sauve ».
Même si quelqu’un se lève de la mort, ils ne seront pas convaincus. Voilà l’enjeu de la parabole : cela ne sert à rien de chercher à convaincre les autres. Cette histoire nous offre un outil très efficace pour distinguer l’évangélisation du prosélytisme. Le prosélytisme cherche toujours à convaincre, à persuader et pour cela il utilise toutes les stratégies possibles : la séduction, la menace et les démonstrations de puissance…
Cette parole nous choque ! D’emblée, elle nous met mal à l’aise pour le moins ! A la réflexion, elle peut même nous apparaître comme quelque peu scandaleuse !
Prédication du Pasteur Jean-Arnold de Clermont, du 4 mars 2019
Ce qui est particulièrement intéressant, à mon avis, dans la construction du début de ce chapitre 11 de l’Evangile de Luc, c’est la manière dont il a rapproché le don du « Notre Père », et la parabole de l’ami importun qui, je le crois, concerne directement ce que nous appelons l’intercession.… Lire la suite
Vous êtes heureux, vous les pauvres ! Y a-t-il quelque chose de plus choquant que cette déclaration lapidaire ? Il faut un certain courage pour oser dire ça à des gilets jaunes ou dans le tiers-monde… Si on fait abstraction du fait que c’est Jésus lui-même qui prononce cette phrase, quel est le mot qui vient en premier à l’esprit ? cynisme ? provocation ? inconscience ? moquerie ?
L’Eglise peut-elle aujourd’hui servir de médiation ? Je ne parle pas bien sûr d’une institution qui viendrait s’interposer et faire écran entre Dieu et les hommes. Je veux parler, bien entendu, de la possibilité que nous avons d’offrir une médiation dans la crise majeure que traverse notre pays et qui ne peut pas nous laisser indifférents. Les quelques 933 personnes qui ont visionné la prédication de la semaine dernière malgré le son presqu’inaudible m’incitent à continuer notre réflexion dans ce sens.
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