46Ils arrivèrent à Jéricho. Et lorsque Jésus en sortit avec ses disciples et une assez grande foule, un mendiant aveugle, Bartimée, fils de Timée, était assis au bord du chemin.
47Il entendit que c’était Jésus de Nazareth et se mit à crier : Fils de David, Jésus, aie pitié de moi !
48Plusieurs lui faisaient des reproches pour le faire taire ; mais il criait d’autant plus : Fils de David, aie pitié de moi !… Lire la suite
Voici un de ces textes qui mettent mal à l’aise, avec une « morale » qu’on croit évidente pour critiquer ceux qu’on soupçonne de vouloir se mettre « en avant ». Ce passage de l’Evangile de Marc vient travailler la question de notre rapport au pouvoir.
Deux « fuites » sont alors possibles pour s’en échapper :
– la plus simple : je ne fais pas partie des « grands », je suis humble, ce texte n’est pas pour moi…
– la plus « savante » : la « bande à Jésus » avait ses difficultés, ses tensions messianiques propres… : peut-on légitimement y « coller » nos propres situations ?… Lire la suite
« Difficile (à ceux qui se confient dans leurs biens) d’entrer dans le royaume de Dieu ? »
« Alors, qui peut être sauvé ? » Cette question, les disciples de Jésus la partagent entre eux, peut-être même à voix basse ou à demi-mot ; ils n’osent à peine la poser à Jésus, mais celui-ci l’entend. Jésus vient d’être arrêté sur le chemin par un homme qui l’interrompt et se jette à ses pieds.… Lire la suite
Les deux textes du livre des Nombres et de l’évangile de Marc qui nous sont proposés pour aujourd’hui font apparaître ce que nous pourrions appeler la mentalité de clan. Cette déformation de l’esprit n’appartient pas seulement au passé, elle existe toujours maintenant. Elle consiste à dire que tout ce qui se fait à l’intérieur du groupe est bien, tandis que tout ce qui se fait à l’extérieur est mauvais. Le chauvinisme français est bien connu : ce qu’on fait en France est parfait, ce qu’on fait à l’étranger ne vaut rien.… Lire la suite
Nous voici face à un Jésus qui traverse le territoire païen de long en large et en travers.
Lui qui cherchait sans doute à prendre un peu de recul par rapport à son ministère controversé de part et d’autre et même incompris de ses proches, lui qui cherchait sans doute à s’écarter et prendre le temps de la solitude, une rencontre inattendue le transforme.
Quelques versets avant l’extrait de ce dimanche, dans un dialogue qu’il noue avec une femme païenne, Jésus prend conscience que son Evangile ne fait pas vivre seulement un peuple particulier, mais que son Evangile s’adresse au monde ; qu’il peut être reçu et entendu au-delà de toute frontière, de toute culture…
C’est en tout cas l’impression que me donne le début de ce passage dont nous avions entendu la lecture lors du dernier culte dominical ici en juillet et dont nous poursuivons la lecture et la méditation ce matin avec le miracle des pain partagés.
Les apôtres multiplient les signes et les enseignements ; ils sont sollicités de toute part et les gens vont et viennent, probablement chacune et chacun avec ses propres demandes, ses propres attentes.… Lire la suite
Le prédicateur est parfois bien perplexe quand il découvre le texte proposé à la méditation du jour par le lectionnaire.
C’est le cas ce matin.
La première lecture des cinq versets de Marc m’a d’abord, je l’avoue, laissé bien embarrassé.
D’une part il ne se passe rien de spectaculaire dans ce passage, pas de guérison, pas de parabole, pas de discours…
Et puis cette image des brebis et du berger n’est plus très parlante pour quelqu’un qui a toujours vécu en ville et pour qui l’idée de brebis n’évoque qu’un troupeau bêlant un peu bête.… Lire la suite
Voici les Douze au tout début de leur activité missionnaire : Jésus avait certainement formé depuis quelque temps déjà le projet de les envoyer ; puisque, dès le chapitre 3, Marc nous raconte qu’il les avait choisis dans ce but :
« Il monte dans la montagne et il appelle ceux qu’il voulait. Ils vinrent à lui et il en établit douze pour être avec lui et pour les envoyer prêcher avec pouvoir de chasser les démons.… Lire la suite
Frères et sœurs nul doute que l’idée centrale de ce passage de la deuxième épitre de Paul aux Corinthiens est la suivante, le Seigneur répondant à l’apôtre Paul : « Ma grâce te suffit »
« Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse ».
En effet, à l’apôtre qui demande au Seigneur (supplie le Seigneur) d’éloigner de lui l’ange de Satan, le Seigneur répond : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse ». … Lire la suite
Nous aussi nous connaissons la tourmente, lorsque la fragile barque de nos existences est malmenée par toutes sortes de tempêtes et de coups de vent. La vie est parfois tellement injuste, tellement cruelle ! Et nous sommes là, ballottés au gré des flots comme des fétus de paille, menacés d’être engloutis par des vagues de malheur et des flots d’angoisse.
Quand le sort semble s’acharner, quand aucune accalmie ne se laisse deviner à l’horizon, comment ne serions-nous pas, comme les disciples, affolés à l’idée d’être abandonnés à notre triste sort ?… Lire la suite
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