Chronique de l’église Universelle de novembre

Que doit-on attendre du Défap, ce service de mission financé en bonne part par l’EPUdF ?

Une fois n’est pas coutume, je me risque à provoquer un débat à partir de cette chronique mensuelle consacrée à l’Église universelle. Chacun pourra y apporter sa contribution. Ce n’est pas un texte strictement personnel mais, reprenant la « Charte pour une Église de témoins » adoptée par le synode national de l’EPUdF en mai dernier, j’en décline les grandes lignes dans la perspective des relations établies depuis deux siècles avec des chrétiens puis des Églises « au loin », et que doit porter le Défap. JAC.

Pour l’EPUdF, être témoin (être une Église de témoins) c’est partager l’amour de Dieu pour tous. Ce partage est fait d’écoute, de prière et de communion fraternelle, de cheminement avec ceux avec qui cette bonne nouvelle doit être partagée, un cheminement rendu possible par l’attention qui leur est portée.

Les conditions de ce « cheminement avec » sont précisées en 3 axes par la Charte :

• L’accueil : S’ouvrir à l’autre, accepter de se faire bousculer, aller vers lui pour servir…
• La joie de la mission sachant que nous partageons un trésor.
• Faire confiance à l’Esprit.

(Je vous invite à lire ou relire cette charte, en cliquant sur ce lien).

En lisant ce texte je lis plusieurs mots d’ordre pour le Défap.
L’accueil, bien sûr. Si nous voulons partager l’amour de Dieu pour tous, dans un monde globalisé, j’attends du Défap qu’il m’aide à accueillir celles et ceux avec qui, ici même, je vais pouvoir partager l’évangile de Jésus Christ.

Plus encore, j’attends qu’il m’aide à approfondir notre vie commune en Christ c’est-à-dire à comprendre le monde et œuvrer à sa transformation. J’attends donc du Défap qu’il offre une lecture notamment de l’Afrique contemporaine (mais pas seulement) et me mette en relation avec d’autres Églises. Ainsi, dans la diversité de nos situations nous apprendrons à discerner ce que le Christ attend de nous pour le monde.

J’attends donc qu’il me permette de communiquer avec ces Églises sœurs, qui partagent avec nous des siècles d’histoire, et notamment qu’il fasse remonter vers moi l’expérience de la Communauté que nos Églises d’Europe, d’Afrique et d’Océanie ont créée il y a 51 ans. Et vous qu’attendez-vous du Défap ?

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