De septembre à décembre au Temple du Saint-Esprit
Le 10 mars 1762, Jean Calas, un marchand toulousain protestant, accusé d’avoir étranglé son fils pour l’empêcher de se faire catholique, déclaré coupable par le parlement de Toulouse, était roué vif et son cadavre jeté au feu. Trois ans plus tard, après cassation de l’arrêt du parlement, Calas était reconnu innocent, grâce à une intense campagne d’opinion menée par Voltaire. Le philosophe le plus médiatique de France a fait du cas de Calas « l’affaire Calas », retournant le procès en contre-procès du fanatisme religieux.… Lire la suite